
Cela ne suffit pas !
Encore faut-il un texte, et, pourquoi pas une intrigue !
Les auteurs contemporains peinent à égaler la truculence des classiques au théâtre et Gérald Aubert ne fait pas exception avec ses "Sentiments provisoires".
L'histoire est jouée dès le premier tableau quand les 3 personnages, que l'on retrouvera dans le même état à la fin, nous livrent d'emblée leurs états d'âme. L'un est quitté, l'autre quitte et le troisième attend. Difficile dès lors de croire à quelques rebondissements. La messe est dite... et sera longue!
Pierre Arditi, en cocu admirable, souffre avec talent, humour et noblesse. François Berléand, les épaules basses, espère sans y croire. Sylvie Testud, encore un peu Sagan, pousse l'indifférence jusqu'à l'absence. Trop de talents probablement posés sur un socle assurément fragile.
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